«Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé» (Marc 16.16). II existe plusieurs versets dans la Bible qui font référence au baptême. Éphésiens 4.4-6 parle d’une seule foi et d’un seul baptême. Les Écritures mentionnent trois différents aspects au baptême. Le premier est le baptême du Saint-Esprit, qui opère la nouvelle naissance dans la vie du croyant (Tite 3.5). Le baptême d’eau est le symbole visible du baptême du Saint-Esprit, qui est un commandement à ceux qui croient. Jésus appelle aussi ses disciples à un baptême d’engagement et de souffrance (Marc 10.38-39). Le même engagement total de cœur et de vie envers Dieu est nécessaire dans ces trois aspects. En cela, ils s’accordent et deviennent un seul baptême.
Le baptême du Saint-Esprit
Dans l’Ancien Testament, le prophète Joël a prophétisé que Dieu répandrait son Esprit sur toute chair (Joël 2.28). Jean-Baptiste a fait référence à cela lorsqu’il a dit qu’il baptisait d’eau, mais que celui qui venait après lui, Jésus, baptiserait du Saint-Esprit et de feu (Matthieu 3.11). Le Saint-Esprit apporte le changement dans la vie du croyant qui le prépare au baptême d’eau.
Le Saint-Esprit dit la vérité, et toutes les personnes ont la capacité de le comprendre. Il ne parle pas de lui-même. Il dit tout ce qu’il aura entendu dire (Jean 16.13). Le Saint-Esprit parle au cœur de différentes manières. Parfois il vient avec une voix ou un sentiment doux à l’intérieur. Il nous aide à percevoir et à comprendre.
Lorsqu’un pécheur lit la Parole de Dieu, le Saint-Esprit lui révèle son état pécheur et son grand besoin d’un Sauveur. Le Saint-Esprit ne l’abandonne pas au désespoir lorsqu’il ressent la culpabilité de ses péchés. Lorsque le pécheur se repent avec remords, le Seigneur lui pardonne. Sous l’action de cette repentance, le Saint-Esprit entre dans son cœur et il naît de nouveau. Cette nouvelle naissance dans son cœur le conduit à croire et à faire confiance à Dieu. Il est alors capable d’abandonner sa propre volonté et il devient une nouvelle créature en Christ. «Si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées ; voici toutes choses sont devenues nouvelles» (2 Corinthiens 5.17).
Être une nouvelle créature en Christ signifie qu’un chrétien vit une vie nouvelle et différente. Il comprend maintenant que ses anciennes voies égoïstes et entêtées ne lui apportent pas un bonheur durable. Il sera heureux et libre en suivant la direction du Saint-Esprit. Le Saint-Esprit est un consolateur demeurant en nous qui nous réconforte lorsque nous faisons le bien et nous reprend lorsque nous faisons le mal et qui nous conduit dans toute la vérité (Jean 14.16-17 ; 16.13).
Par la foi le chrétien peut vivre sa vie avec sa volonté soumise à Dieu. Il suit l’exemple de Jésus-Christ qui n’a pas cherché sa volonté mais la volonté de son Père qui est dans les cieux. Cette foi vient du Saint-Esprit.
Le baptême du Saint-Esprit donne la puissance et la grâce dans la vie du chrétien pour vaincre le péché. Dans la Parole de Dieu, nous lisons au sujet des vertus du Saint-Esprit qui ornent la vie d’un enfant de Dieu. «Mais le fruit de l’Esprit, c’est l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bénignité, la fidélité, la douceur, la tempérance ; la loi n’est pas contre ces choses» (Galates 5.22, 23).
Le chrétien nouveau-né continue de vivre dans ce monde. Il continue d’avoir un corps terrestre qui est enclin à des désirs charnels. La compréhension du péché donnée par le Saint-Esprit montre au chrétien le caractère laid et pécheur de ces tendances charnelles. À travers cela, il trouve la grâce de renoncer à lui-même tel qu’indiqué par Jésus-Christ dans Matthieu 16.24, «Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même». Cela le conduit à vivre une vie de justice.
L’esprit dans le cœur de l’homme est ce qui le motive dans sa vie. De la même manière, le Saint-Esprit dans le cœur du chrétien est ce qui le motive dans sa vie. Le Saint-Esprit ouvre l’intelligence du chrétien pour comprendre les choses spirituelles. Il a alors la direction pour vivre son quotidien. Ésaïe a dit, «Le Seigneur vous donnera du pain dans l’angoisse, et de l’eau dans la détresse ; Ceux qui t’instruisent ne se cacheront plus, mais tes yeux verront ceux qui t’instruisent. Tes oreilles entendront derrière toi la voix qui dira : Voici le chemin, marchez-y. Car vous iriez à droite, ou vous iriez à gauche» (Ésaïe 30.20, 21).
Dieu désire rassembler son peuple ensemble à lui-même. «Rassemblez-moi mes fidèles, Qui ont fait alliance avec moi par le sacrifice» (Psaumes 50.5). Les véritables enfants de Dieu s’offrent eux-mêmes comme un sacrifice vivant. Paul parle de cela dans le premier verset de l’épître aux Romains 12. «Je vous exhorte donc frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable». Le Saint-Esprit, lorsqu’il travaille dans le cœur d’un chrétien, est semblable au feu qui a été répandu sur les disciples le jour de la Pentecôte. C’est un feu dévorant, qui brûle les actions mauvaises de quiconque s’y livre. Cela fait de lui une nouvelle créature en Christ (Galates 3.27). Ce sacrifice de soi-même nous unit à Dieu et à tous ceux qui ont vécu cette expérience.
L’amour, le principal attribut du Saint-Esprit, pousse le chrétien à rechercher la communion fraternelle avec d’autres qui sont aussi nés du même Esprit. Cela pourra se trouver dans la véritable église de Dieu.
Le baptême d’eau
Le baptême d’eau, qui témoigne du baptême du Saint-Esprit, est la porte d’entrée dans l’église de Dieu sur la terre. Le peuple de Dieu est responsable d’éprouver les postulants et de les aider vers une véritable expérience de repentance avant de les unir au peuple de Dieu. «Je te donnerai les clés du royaume des cieux : ce que tu lieras sur la terre sera lié dans les cieux, et ce que tu délieras sur la terre sera délié dans les cieux» (Matthieu 16.19).
Jésus a commandé à ses disciples d’aller et de prêcher la bonne nouvelle, et de baptiser ceux qui croient. «Puis il leur dit : Allez par tout le monde, et prêchez la bonne nouvelle à toute la création. Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé, mais celui qui ne croira pas sera condamné» (Marc 16.15, 16).
Un postulant est baptisé après un témoignage clair de pardon de ses péchés et de grâce avec Dieu. L’eau versée sur sa tête symbolise l’effusion du Saint-Esprit qui a transformé sa vie. Ce mode de baptême de verser de l’eau sur la tête est en harmonie avec l’effusion du Saint-Esprit sur les disciples le jour de la Pentecôte. «Mais c’est ici ce qui a été dit par le prophète Joël : Dans les derniers jours, dit Dieu, je répandrai de mon Esprit sur toute chair ; vos fils et vos filles prophétiseront, vos jeunes gens auront des visions, et vos vieillards auront des songes» (Actes 2.16, 17).
Le baptême d’engagement et de souffrance
Jésus a demandé à ses disciples, «Pouvez-vous boire la coupe que je dois boire, ou être baptisés du baptême dont je dois être baptisé? Nous le pouvons, dirent-ils. Et Jésus leur répondit : II est vrai que vous boirez la coupe que je dois boire, et que vous serez baptisés du baptême dont je dois être baptisé» (Marc 10.38, 39). Jésus a bu la coupe de souffrance et de la mort. Après que les disciples eurent été baptisés du Saint-Esprit, ils ont aussi bu cette coupe de la souffrance. Lorsque nous naissons de l’Esprit, nos cœurs sont remplis d’amour et nous sommes poussés à servir le Seigneur de bon cœur et à boire aussi de cette coupe.
«Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous aussi nous marchions en nouveauté de vie. En effet, si nous sommes devenus une même plante avec lui par la conformité à sa mort, nous le serons aussi par la conformité à sa résurrection» (Romains 6.4, 5).
Si nous participons à sa mort en mourant à soi-même, nous pourrons aussi participer à sa joie et à sa gloire. Romains 8.17 nous dit, «Or, si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers : héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ, si toutefois nous souffrons avec lui, afin d’être glorifiés avec lui».
Puisse le Seigneur nous donner des cœurs désireux de suivre ses voies, et de garder tous ses commandements tels qu’enseignés dans sa Parole.